D’abord le gréement :
Au portant, une voile très creuse en tête est indispensable
pour aller vite, mais au près il faut aplatir, grâce au mât « new bendy »
nous avons l’effet recherché. Le mât « venant » plus facilement, la
voile s’aplatit plus vite. Au portant on borde un peu moins, le mât se redresse
et la voile se creuse. Un tissu « léger » aide aussi à ce que la
voile s’aplatisse, genre MAXX utilisé
sur l’Ashby 20 jusqu’à fin 2011. Avec des sorties plates en bas, la voile est
plus rapide au portant, mais faire du cap est plus difficile. Evidemment avoir
des sorties fermées en bas complique le flying.
Les plateformes :
4 bateaux sont réputés rapides en Europe : le Nikita,
le DNA, le Scheurer G6 2012 (rien à voir avec le G6 d’avant) et le Vision. N’ayant
pu observer ce dernier, je ne pourrai en parler. Ils ont tous des arrières très
larges qui leur permettent de moins
tanguer et donne la possibilité de mettre de la quête, ensuite plat (mois de
tangage), rond (moins de surface mouillée). Maintenant l’avant et là, grosse
évolution, en effet, nous sommes passés du « affronte vagues » au
« avale vagues ». Par contre « perce vagues », (contrairement
aux idées reçues), jamais vu sur un A-cat. Les catas modernes AC45, AC72, Nacra
17, Cirrus R, DNA … ont beaucoup de volume très bas et ont donc le plus souvent
l’étrave sous le vent hors de l’eau. Sur
le graphique ci-dessous, on voit des différences entre nos trois protagonistes :
le Nikita est le plus fin, à aucun endroit il ne fait 25cm de large et le DNA a
les volumes les plus avancés. Sur l’eau, le Nikita est très rapide, mais le
plus prompt à enfourner, le DNA a de la marge au niveau vague et vent et le Scheurer
G6 2012 est très polyvalent.
En conclusion, une nouvelle ère vient de s’ouvrir, il y a
tant à tester niveau carène avec ce nouveau concept (rocker, volume, emplacement
des dérives…) qu’il serait vraiment dommage de vouloir copier un des bateaux
existants.
Benjamin
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